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Internet et les réseaux sociaux sont sources de critiques, souvent justifiées, mais il arrive qu'ils permettent de construire, à travers le monde, de belles rencontres, de créer des liens durables.
C'est ainsi que j'ai rencontré Louise Horsfall au hasard d'une très longue discussion sur un réseau social : l'auteur des échanges avait d'abord dénoncé la grande fragilité de certaines espèces de poissons d'ornement du lac Tanganyika et il avait réussi à faire porter la discussion sur une interrogation majeure : que peut on faire "concrètement". Les échanges, très nombreux, étaient d'autant plus intéressants qu'il y avait là les grands acteurs du lac, les pécheurs et exportateurs...Mais, ce qui était le plus inattendu, c’était la présence d'une femme, sans doute dotée d'une forte personnalité, qui défendait sans faiblir devant ce public d'hommes la notion de protection, l'urgence de faire quelque chose de concret...Et cette femme n'appartenait pas au monde de la pêche...
Voilà comment j'ai e-rencontré Louise il y a quelques années; Depuis, nous n'avons cessé d'échanger, d'expliquer nos points de vue :elle, pour me dire que son image de la protection, c’était de savoir laisser les poissons dans le lac, de venir les voir, et moi pour défendre et faire comprendre cette passion qui anime les amateurs aquariophiles. Je n'ai jamais pu me rendre sur place, concrétiser un rêve, mais Louise a souvent apporté les éléments pour le remplacer un peu. D'autant que nous avons souvent évoqué son projet de reproduction sur les bords du lac, le seul que je connaisse actuellement : Cichlid Breeding Project
C'est donc tout naturellement vers elle que je me suis tourné en premier pour réaliser le premier article, d'autant que je souhaitais vivement donner d'abord la parole "aux gens du lac".
Dans son article, Louise évoque un peu les conditions d'arrivée sur le lac, la création du lodge, mais passe rapidement à son intérêt pour les poissons, à la mise en place du projet de reproduction, aux difficultés pour promouvoir cette idée. Au delà de la dimension du projet, cet article témoigne d'abord de la concrétisation d'une idée, peu évidente au début, et, ensuite, il évoque l'insertion de cette organisation sur les bords du lac, dans une Afrique attachante mais parfois secrète.
Article : voir ici
Ne pas oublier de voir les vidéos des cuves,ici
et la seconde partie (sans fond musical) ici
Vous pouvez poursuivre votre lecture en lisant le second article, ici (à définir...)